Attention aux recommandations du HCSF si vous voulez acheter un appartement à Villeurbanne !

Partager sur :
Attention aux recommandations du HCSF si vous voulez acheter un appartement \u00e0 Villeurbanne !

Après trois années record, les chiffres du crédit immobilier en 2020 devraient être affectés par les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière et la crise sanitaire. Vous souhaitez acheter un appartement à Villeurbanne ? Faites attention au refus de prêt !
En septembre et octobre, le taux de refus des dossiers de crédit (part des dossiers de crédit envoyée aux banques qui n’obtient aucun accord de crédit) a continué à augmenter chez le courtier Vousfinancer. Sur 2 mois, il atteint 15 % des dossiers, portant ainsi le taux de refus sur l’ensemble de l’année 2020, à 11,5 % des dossiers, contre 10,7 % à fin aout. Pour rappel, en 2019, le taux de refus était de 5,5 %.

Chez le courtier Cafpi, même constat : concernant les taux d’accords et refus bancaires, jusqu’en 2019, Cafpi obtenait 90% de réponses bancaires (soit 10% d’abandon et autres) et un taux d’accord des banques de 80%, soit 10 % de dossiers refusés. Cette année, le taux de réponse est d’environ 87% (soit 13% d’abandon et autres), et le taux d’accord des banques est tombé à environ 73%, soit environ 14% de dossiers refusés.

C’est chez les primo-accédants que cette baisse est la plus importante, avec un montant moyen emprunté de 218 454 € au 3e trimestre 2020 contre 233 024 € au 2e trimestre 2020, soit une baisse de 6,3%.

« La chute du taux de dossiers acceptés est due au durcissement des conditions d’accès au crédit par le HCSF. Mais également à la hausse du nombre de dossiers abandonnés par les clients, qui, ne répondant pas aux exigences des banques, abandonnent leurs projets ou le diffèrent, inquiets des retombées économiques de la crise sanitaire et préférant laisser passer l’orage », analyse Philippe Taboret, directeur général de Cafpi.

Et il ajoute : « les banques, en suivant à la lettre les recommandations du HCSF, demandent des apports plus importants, avec pour conséquence principale, l’exclusion de nombreux primo-accédants solvables qui n’ont pas suffisamment d’épargne. »